Cours d’orpaillage: Les types de gisements aurifères dans la nature
Bonjour à tous les amis,
Aujourd’hui est un jour spécial, c’est la première fois que la France entière est confinée en quarantaine, à cause du Coronavirus. Voulant promouvoir la Lumière plutôt que l’Obscurantisme, j’ai voulu rédiger cet article.
Une manière pour moi de contribuer modestement au bon moral de chacun, pour vous permettre de vous évader un peu de tout ce vacarme et morosité ambiante, surtout si vous êtes enfermés et seuls.
Après avoir expliqué les principes de base de la géochimie, de la mobilité et de la précipitation de l’or dans la nature, dans le but de vulgariser et de présenter au public certains secrets insoupçonné sur l’or.
Après avoir présenté les différentes formes de l’or dans la nature, ainsi que leurs interprétations possibles, pour faire prendre conscience que la recherche des gisements aurifères passe aussi par l’étude des formes des paillettes et des grains d’or trouvés sur le terrain.
J’ai voulu, pour être le plus complet, créer un nouvel article sur les différents modèles de gisements aurifères dans la nature, un sujet passionnant et essentiel pour n’importe quel prospecteur.
Souvenez-vous, mes amis, nous ne cherchons pas de l’or pour la fortune, mais pour connaître les secrets de la nature, et oui, cela prend du temps, il faut chercher, creuser, tester, échantillonner, observer…
Il faut être patient et opiniâtre. Surtout, il faut oser expérimenter et chercher et vérifier par soi-même!
Cependant, il faut savoir où chercher, et voici quelques pistes utiles pour les prospecteurs.
Auteur: Vivien Laïlle – Téléphone: +33 (0)6 95 34 35 45 – Mail: vivien.laille@gmail.com.
Mots clefs: aurifère, chercher de l’or, chercheur d’or, gisement aurifère, gisement détritique, gisements aurifères, gisements métallifères, gold, gold mining, gold prospector, or, orpaillage, orpailler, prospecter, prospecteur, prospection aurifère, roche aurifère, roches aurifères
SOMMAIRE:
- Résumé et concepts clèfs
- L’or dans les granites
- Le métamorphisme
- L’hydrothermalisme
- Les roches aurifères
- Les gîtes aurifères
- Les filons aurifères
- Les minerais aurifères
- Les dépôts aurifères de types carbonatites
- Les skarns aurifères
- Dépôts de skarn de Fe (Cu, Ag, Au)
- Dépôts de skarn de Cu (Au, Ag, Mo, W)
- Les types généraux de dépôts aurifères
- Les dépôts métallifères et minéralisés
- Les veines aurifères, filons, failles, fractures, discontinuités
- Les autres types de dépôts aurifères
- Les rhyolites, andésites, basaltes et roches volcano-clastiques
- Les dépôts aurifères dans le fer
- Les conglomérats ou brèches aurifères
- Conclusion
- Références
- Vidéos
- Livres
Ci-dessous: il est toujours très agréable de trouver un peu d’or au fond de son pan! Scène observée en Ariège, En France.
Résumé et concepts clèfs
Quelle joie de trouver des paillettes au fond de son pan, n’est ce pas les amis? Certains en trouvent d’autres pas. Certains ont de la patience, d’autres pas. et ce quelques soient les motivations de chacun.
Ci-dessous: des belles paillettes d’or alluvionnaire détritique du Couserans, en Ariège.
Les plus désespérés et déçus abandonnent vite, mais faut il rappeler que trouver de l’or, cela se mérite, et surtout, il est normal de ne pas en trouver systématiquement.
Même les plus grands orpailleurs et prospecteurs, dans leurs recherches, n’en trouve pas toujours, et cela est normal, sinon cela serait facile. Et surtout l’or ne serait pas rare, tout comme cette passion d’ailleurs.
Dans ce chapitre, y seront synthétisés les principaux gîtes aurifères dans le nature, c’est théorique, mais en pratique, cela vous sera utile, pour suivre certaines pistes plutôt que d’autres.
Cela permet aussi de comprendre l’or: sa génèse, pourquoi i est ici? Quelles sont les roches qui tendent à être prospectées?
Oui, comme nous allons le voir après, certaines roches et certaines conditions géologiques tendent à ce qu’il y ai présence d’or en tel ou tel endroit.
L’or dans les granites
Dans le monde, les granites, gneiss, ou autres roches plutonique du même type, sont plutôt des roches anciennes et primitives.
Il existe des centaines de types de granites ou granitoïdes dans la nature, c’est une matière première, notamment pour la construction et le monde artistique, mais ils ont aussi une utilisation et un rôle culturel très ancien (dolmens, menhirs, pierres ornementales, pierres sacrificielles, pierre d’églises,…).
C’est un matériau résistant très utilisé en construction, dallage, décoration, sculpture, sous l’appellation granit.
Je vous invite à lire un article intéressant sur l’altération du granite, qui complètera très bien la lecture de ce document.
Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz, qui comporte plus de feldspath alcalin que de plagioclase.
Le granite et ses roches associées forment l’essentiel de la croûte continentale de la planète.
Le granite est le résultat du refroidissement lent, en profondeur, de grandes masses de magma intrusif qui formeront le plus souvent des plutons, ces derniers affleurant finalement par le jeu de l’érosion qui décape les roches sus-jacentes.
Ces magmas acides (c’est-à-dire relativement riches en silice) sont essentiellement le résultat de la fusion partielle de la croûte terrestre continentale.
Certains granites (plagiogranites) rencontrés en petits plutons dans la croûte océanique sont, quant à eux, le résultat de la différenciation ultime de magmas basiques.
Ses minéraux constitutifs sont principalement du quartz, des micas (biotite ou muscovite), des feldspaths potassiques (orthoses) et des plagioclases.
Ils peuvent contenir également de la hornblende, de la magnétite, du grenat, du zircon et de l’apatite.
On dénombre aujourd’hui plus de 500 couleurs de granite différentes.
La présence des ces roches granitiques dans le cadre d’une prospection aurifère est un atout, surtout si celles-ci sont altérées ou oxydées ; elles méritent une attention particulière.
France, Pyrénées-Orientales (66), chaos de Targassonne près de Font-Romeu-Odeillo-Via – Granite pourri et arène granitique Grus, and weathered granitoid it derived from. Knife is 2 cm wide. Taken on a glacial moraine in Great Basin National Park, Nevada.
Il est intéressant, voire recommandé, de faire quelques recherches et pans, à partir des matériaux oxydés et altérés ou réduits en poudre ou sables, au pied d’affleurements de roches granitiques de toutes sortes.
La famille des granitoïdes est très grande, citons quelques exemples concrets de roches remarquables:
- Granite,
- Gneiss,
- Granodiorite,
- Pegmatite granitique.
Le métamorphisme
Le métamorphisme désigne l’ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l’effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche.
Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l’état solide.
Granulite montrant des cristaux de quartz, feldspath, pyroxène et grenat. Amphibolite de Val di Fleres, Italie.
Estran de Brétignolles, Vendée, F. Schistes rouges, détail. Eclogite Almenning, Norway
L’hydrothermalisme
L’hydrothermalisme se rapporte à la circulation souterraine d’une eau chaude, chargée en minéraux dissous.
C’est un moteur essentiel de la mobilité des métaux, dont l’or, au sein d’un sytème géologique.
Cette circulation, favorisée par une source de chaleur en provenance du centre de la Terre, se déroule souvent dans des filons en zone volcanique, non loin d’une chambre magmatique, ou en zone plutonique (génération de fluides hydrothermaux à la fin ou après la cristallisation d’un pluton).
Le métamorphisme dissout les minéraux présents dans les roches traversées. Ces minéraux peuvent précipiter ailleurs. Cela est à l’origine de nombreux types de minerais (minerais d’or, cuivre, barytine…).
Les roches aurifères
Un article a été récemment publié présentant différents types de roches aurifères découvertes en France par des prospecteurs passionnés, et qui sera d’ailleurs complété à l’avenir.
Un article sur du grès oxydé aurifère de l’Ariège, issu d’une recherche faite en 2019.
Un autre article sur une trouvaille faite dans de l’ardoise concassée et broyée.
Les gîtes aurifères
Les berceaux des minéralisations métallifères pouvant contenir de l’or:
- les roches de type greenstones (pierres vertes) qui sont des roches basiques qui l’altèrent rapidement pendant le processus de weathering,
- gabbros,
- diabase,
- trachyte,
- diorites,
- dolérites,
- quartzites,
- ophites,
- porphyres.
Gabbro specimen; Rock Creek Canyon, eastern Sierra Nevada, California. Gabbro from Gdynia-Orłowo, Baltic Sea, Poland.
Porphyry, aphanitic groundmass, plagioclase phenocrysts.
DiabaseTrachyte (Puy-de-Dôme, France).
Diorite. Quartzite bleuté à niveaux phylliteux (phengite, chlorite), provenant des pentes de la Dent Parrachée, Sollières, Haute Maurienne, Vanoise.
Ophite. Rhyolite, gisement Sollières l’Envers.
Ces roches altérées et oxydées doivent être recherchées par les prospecteurs en priorité ; ce sont des indicateurs fiables de présence d’or dans la nature.
Il existe différentes familles de gisements aurifères:
- Primaire: tel que la nature les a produit, comme par exemple la pyrite, la chalcopyrite, l’arsénopyrite.
- Secondaire: avec des produits altérés et oxydés de types: oxydes, carbonates, sulfates,
- Alluvionnaire: composés de débris de roches, de sables, de graviers, de galets, à causes mécanismes d’érosion et de weathering, ils occupent en général les rivières, fleuves, ou rivières fossiles.
La silice
On trouve de l’or sous une forme précipitée ou cristalline intimement lié à une pâte de silice, comme fondue avec elle, ou encore à l’état verni, grain, colloïdal, ou invisible à l’oeil nu.
Les sulfures et arsénio-sulfures
On trouve de l’or dans les quartz ou les roches pyriteuses et aussi dans les conglomérats de ces roches, et dans les alluvions sous-produits de ces roches altérées ou oxydées.
De la décomposition des sulfures ou des arsénio-sulfures, on y trouve de l’or dans les alvéoles de quartz, d’où les composés sulfurés on été dissous, laissant vide la roche, la cavité qui peut se remplir d’or plus ou moins cristallisé.
Pour résumer, les prospecteurs d’or vont chercher en priorité:
- les roches altérées contenant du quartz,
- les roches métamorphiques altérées et oxydées,
- les schistes talqueux ou argileux,
- les roches dioritiques,
- les grès ferreux ou métallifères,
- les meulières,
- les breccia et conglomérats.
Une autre règle empirique avérée et peu connue: la teneur en or d’un site aurifère est directement proportionnelle à la richesse en pyrites de fer et de cuivre (plus largement des sulfures.
Comme l’or a une très grande affinité avec le fer, les zones rouges, oxydées, graviers ferrugineux, ocres, les sables rouges, ou les argiles sanguines sont souvent aurifères et méritent explorations et recherches.
Les filons aurifères
Les filons se situent en général au contact des roches granitiques ou en rapport avec de la diorite.
L’or de ses filons métallifères est associé en général à d’autres métaux, comme l’argent, le cuivre, l’étain, le tungsten, l’arsenic.
Il peut y avoir des filons aurifères dans des granites ou encaissant d’autres granites, suite à une mise en mouvement, dissolution ou un transport (érosion et weathering).
GRANITES/GNEISS + DIORITES = ZONE AURIFERE
Les diorites en contact avec du schiste métamorphique peuvent aussi être aurifères.
DIORITES + SCHISTES = ZONE AURIFERE
L’or est aussi présent dans les trachytes pyriteuses, ou la roche encaissante est la trachyte ; le filon traversant est quartzeux.
QUARTZ + TRACHYTES PYRITEUSES = ZONE AURIFERE
L’or est a tendance à être logé dans les filons ou gangues quartzeuses, et sans sulfure, ou sans sulfures complexes, à l’état natif, dans les quartz fumés, quartz ocres, quartz jaunes, quartz bleus, quartz gris, quartz blanc.
Plus le quartz contient des impuretés des des oxydes, et plus il est altéré, plus son potentiel aurifère mérite d’être testé. Il faut choisir les quartz les plus tendre et les moins durs, les plus oxydés et altérés, qui sont normalement les plus aurifères. Les quartz bien blanc sont stériles, ils doivent contenir des impuretés pour y avoir de l’or.
QUARTZ COLORES AVEC IMPURETES = ZONE AURIFERE
L’or y est très fin, très petit, ou en petits grains, et enrobé d’une pâte de silice ou de ciment siliceux, comme on pourrait le trouver avec certaines breccia ou certains conglomérats, plus ou moins vitrifié ou farineux, et plus ou moins métallifère. Dans laquelle la silice peut être plus ou moins tendre et friable. Il peut se trouver dans des petites cavités creuses dans du quartz.
BRECCIA (BRECHES) / CONGLOMERATS = ZONE AURIFERE
La pyrite présente dans le quartz est dissous lorsqu’il est oxydé, sous la forme d’acide sulfurique aqueux, créant ainsi des cavités. Ayant laissé de leur présence une poudre rouge ocre oxydée de limonite ou d’oxyde ferrique. Si la pyrite disparaît, les quartz sont alors sillonnés de rayures ocres et rouillées.
QUARTZ + PYRITE = ZONE AURIFERE
Les filons composés de sulfures métalliques sont souvent aurifères, surtout en présence de quartz.
PYRITE DE FER + CHALCOPYRITE + GALENE + QUARTZ = ZONE AURIFERE
Les filons aurifères de gisements de fer, de pyrite de fer (sulfure de fer), et de sulfate de fer.
PYRITE DE FER / GISEMENT DE FER = ZONE AURIFERE
Dans les stockwerk et les dykes, dans certaines conditions, on y trouve de l’or.
STOCKWERK = ZONE AURIFERE
DYKE + ROCHE TERREUSE NOIRRE + AMPHIBOLE = ZONE AURIFERE
Les minerais aurifères
L’or est souvent associé aux gisements de minerais sulfurés suivants:
- Pyrite,
- Pyrrhotite,
- Arsénopyrite,
- Chalcopyrite,
- Blende,
- Galène (souvent argentifère).
Il est souvent un sous-produit de l’exploitation des éléments métalliques suivant: cuivre, nickel, plomb, zinc, argent, mercure, fer, arsenic.
Ci-dessous: des nodules de pyrite (sulfure de fer), très oxydés, et qui sont des indicateurs utiles dans le cadre de la prospection aurifère, d’ailleurs, la rivière est aurifère. Photos publiées avec l’aimable autorisation du chercheur d’or Jérôme Gemme, basé au Québec.
Il existe des minerais, qui par définition, contiennent de l’or, comme par exemple:
- Aurostibite ou antimonide de formule chimique AuSb2,
- Sélenide d’or argentifère, la fischerserite dont la formule est Ag3AuSe2,
- Sulfure d’or argentifère, la uytenbogardite de formule Ag3AuS2,
- Bismutide ou maldonite de formule Au2Bi,
- Tellurides d’or et d’argent comme la sylvinite, calaverite, petzite, krennerite et nagyagite.
Maldonite: Fundort: Eagle Hawk Union Mine, Maldon, Victoria (Australien) Variétés de cristaux dans la roche sylvinite. Krennerite, Comté de Teller, Colorado. Callaverite – Creeple Creek – Colorado (USA) (2×1 cm) Petzite Nagyag Roumanie (cm). Nagyagite de Nagyag Roumanie.
Les dépôts aurifères de types carbonatites
Les carbonatites sont des roches ignées – elles sont composées de minéraux carbonatés, généralement de la calcite (CaCO3 – carbonate de calcium).
Les carbonatites sont essentiellement des calcaires ignés.
La carbonatite est une lave qui contient au moins 50 % de carbonates. Les magmas carbonatiques sont très pauvres en silice et riches en carbonates. Ils sont extrêmement fluides à relativement faible température (environ 500 à 550 °C).
Les laves carbonatiques jaillissent noires (rougeoyantes lorsque la luminosité baisse) et blanchissent très vite une fois refroidies, les minéraux s’altérant avec l’humidité atmosphérique. Les carbonates présents sont le carbonate de calcium (calcite), le carbonate de calcium et de magnésium (dolomite), le carbonate de fer (sidérite) et les carbonates de sodium et de potassium (nyerereite et gregoryite).
Les quatre catégories de carbonatites sont:
- calciocarbonatite (dominée par la calcite),
- magnésiocarbonatite (dominée par la dolomite),
- ferrocarbonatite (dominée par la sidérite),
- natrocarbonatite (dominée par le carbonate de sodium).
Ferrocarbonatite (Complexe de la rivière des glaces, Mississippien inférieur, ~ 356 Ma; intrusion de la rivière des Glaces, sud-est de la Colombie-Britannique, Canada)
La majorité des carbonatites sont réparties en zones suivant un modèle circulaire.
La phase d’hydrothermalisme tardive est marquée par la minéralisation des sulfures qui occupent des parties récemment fracturées dans des roches différentes.
Des sulfures composant des carbonatites, principalement la pyrite, chalcopyrite, pyrrhotite, molybdenite, sont dispersés ou disséminés, largement distribué dans les fenites et rochers de tous types.
C’est la phase de minéralisation et d’oxydation des carbonatites en sulfures qui enrichissent l’or et l’argent.
C’est le cas de la galène, tétraèdrite, pyrite, pyrrhotite, molybdenite, chalcopyrite, arsenopyrite, et différents sulfures de cuivre.
L’action se déroule en 2 phases:
- L’altération et la décomposition des carbonatites aurifères, sous l’action du weathering et de l’érosion, va entrainer la création de sulfures métalliques (aurifères),
- puis dans un second temps, ces sulfures vont être oxydés et altérés, libérant de l’acide sulfurique aqueux, et libérant, précipitant ou mobilisant l’or.
CARBONATITES + WEATHERING/METAMORPHISME => SULFURES
puis:
SULFURES + WEATHERING/OXYDATION => LIBERATION DE L’OR
Il faut considérer, tout comme le QUARTZ ou la TOURMALINE, que la CALCITE et l’ANKERITE sont des indices importants pour la recherche et l’identification de gisements métallifères et aurifères de ce type, dans le cadre de la prospection.
D’autres spécimens de roches ignées de type carbonatites:
Calciocarbonatite (sovite) (Oka Carbonatite Complex, Early Cretaceous, 124-125 Ma; Oka Niobium Mine, Quebec, Canada) Calciocarbonatite extrusive (lapillistone calciocarbonatitique; calciocarbonatite soudée) (7,4 cm de diamètre), a éclaté pendant le Miocène depuis le volcan Kaiserstuhl éteint en Allemagne.
Calciocarbonatite (sovite) (Complexe de carbonatite d’Oka, Crétacé inférieur, 124-125 Ma; Mine d’Oka Niobium, Québec, Canada). Calciocarbonatite (sovite) (Complexe de carbonatite d’Oka, Crétacé inférieur, 124-125 Ma; Mine d’Oka Niobium, Québec, Canada).
Burbankite, Sodalite, Galena. Cerro Sapo, Ayopaya Province, Cochabamba Department, Bolivia. Carbonatite ankéritique du Crétacé du Malawi, Afrique. (~ 9,8 cm de diamètre au maximum).
Carbonatite de l’île Chilwa dans le lac Chilwa, Malawi.Cette roche est du Crétacé et mesure 74 millimètres de diamètre à son plus large. Un échantillon de carbonatite de Jacupiranga (Brésil).
Les skarns aurifères
Le skarn est une roche calcaro-silicatée résultant de la transformation de carbonates au contact d’une intrusion magmatique.
Il peut provenir d’un métamorphisme régional ou de contact, et peut comporter une grande variété de minéraux, en fonction de ceux présents dans le protolite calcaire ou dolomitique d’une part, et le pluton intrusif (en général granitique) de l’autre. On trouve pour une même signification le mot tactite, répandu surtout aux États-Unis.
« Skarn » est lui-même un mot issu de vocabulaire minier du vieux suédois et désignait originellement des couches archéennes présentes dans un district minier de Suède et ne ressemblant pas aux carbonates archéens habituels pour ce niveau de strates.
Les skarns sont composés de minéraux de silicate de calcium-fer-magnésium-manganèse-aluminium.
L’or est un composant fréquent des dépôts de skarn, il est l’un des sous-produits d’exploitation du cuivre, plomb, zinc et argent.
Les dépôts et enrichissements aurifères se produisent dans les terrains métamorphisés, et contenant des carbonates, surtout s’il y a des injections de granites.
Les indices de ces types de dépôts contiennent des éléments de type: Fe, S, Cu, Ag, Zn, Pb, Mo, Tu, As, Bi et Te.
La majorité des dépôts de skarns se produisent dans les terrains hautement métamorphisés.
Ils renferment une suite caractéristique de silicates ferreux, magnésien ou calcium ; mais aussi des sulfures.
L’or y est présent à l’état natif, mais aussi sous la forme de tellurides.
Dans les skarns, il y a souvent une correlation importante entre les éléments Cu <=>Au.
La majorité des dépôts aurifères de skarns dans le monde travaillés pour l’or, contiennent de la pyrite et de l’arsenopyrite.
L’or a tendance à y être précipité tardivement, durant le processus de minéralisation.
Le tungsten est un élément de trace commun dans les skarns aurifères, durant la phase de skarnification.
Il existe une corrélation négative entre le tungsten et l’or.
Il existe une corrélation positive entre l’or et l’argent dans les gîtes de type skarns: Au <=> Ag
CARBONATES (SKARNS) + DIORITES/GRANITES/GRANODIORITES => SKARNS AURIFERES
Exemples de dépôts de skarns:
- les dépôts de pyrite et d’arsénopyrite dans les skarns développés dans les calcaires du Trias,
- les mines de minerais de plomb, zinc, avec la galène argentifère et la blende.
Les gisements métallifères de skarn sont économiquement précieux en tant que sources de métaux tels que: l’étain, le tungstène, le manganèse, le cuivre, l’or, le zinc, le plomb, le nickel, le molybdène et le fer.
Ces types de dépôts sont assez répandu dans le monde.
Dépôts de skarn de Fe (Cu, Ag, Au)
Le cadre tectonique pour les skarns calciques Fe a tendance à être les arcs insulaires océaniques.
Les roches hôtes ont tendance à être des gabbros à syénite associés à du calcaire intrusif. Le cadre tectonique pour les skarns de magnésium Fe tend à être la marge continentale.
Les roches hôtes ont tendance à être de granodiorite à granite associées à des intrusions de dolomite et de roches sédimentaires dolomitiques.
La magnétite est le principal minerai de ces types de gisements de skarn dont la teneur donne de 40 à 60%.
La chalcopyrite, la bornite et la pyrite sont les minerais mineurs.
Dépôts de skarn de Cu (Au, Ag, Mo, W)
Le cadre tectonique des gisements de Cu a tendance à être les plutons de type andin pénétrant les anciennes couches de carbonate à marge continentale.
Les roches hôtes ont tendance à être de la diorite et de la granodiorite à quartz.
La pyrite, la chalcopyrite et la magnétite se trouvent généralement en abondance plus élevée.
Les types généraux de dépôts aurifères
Les dépôts métallifères et minéralisés
Les minéralisations de dépôts aurifères se caractérisent en général par la présence:
- de quartz,
- de minéraux carbonatés,
- de sulfures (pyrites, blende, galène, chalcopyrite, arsénopyrite),
- de fer aussi dans de nombreux cas.
L’or y est présent à l’état natif ou sous la forme de tellurides, mais aussi des les roches anciennes datant du Précambrien, et altérées (chloritisation, pyritisation, propylisation, silicification).
Mais cela est aussi valable au sein de roches plus jeunes et subissant l’oxydation et le weathering, plus rarement, c’est la raison pour laquelle il ne faut donc pas être trop sélectif, et faire des essais sans trop de ségrégation.
En effet, l’or peut être parfois à des endroits imprévus et auxquels on ne s’y attend pas.
Les éléments qui se concentrent dans les dépôts aurifères anciens sont en général: Cu, Ag, Zn, Cd, Hg, B, Ti, Pb, As, Sb, Bi, V, Se, S, Mo Fe, CO2, SiO2.
Dans les dépôts aurifère plus jeunes, par contre, on y trouvera plutôt: Ba, Sr, U, Th, Sn, Cr, Ni, Hg, Sb.
Le ratio Ag/Au est en général >1 dans le Précambrien et <1 Tertiaire et plus jeune/récent.
Les dépôts peuvent être disséminés dans les pierres vertes du Précambrien.
Les veines aurifères, filons, failles, fractures, discontinuités
Voici des endroits où l’or a tendance à s’y trouver dans la nature:
- Les veines aurifères,
- les filons,
- les zones planes,
- dans les failles,
- les fractures,
- les discontinuité,
- des lits,
- cisaillement,
- les zones écrasées et ouverte sur anticlinaux développés dans les terrains sédimentaire,
- les corps de remplacement tabulaires et irrégulier disposés proches des failles,
- dans les lits chimiquement notables et favorables.
Diverses séquences géologiques remarquables méritent aussi une attention particulière, de la part du prospecteur:
SCHISTES/GRES/GREYWACKE
principalement ayant pour origine des moraines anciennes, des complexes rocheux pliés et métamorphisés avec du granit et des granitoïdes.
GRANITES ALTERES OXYDES + METAMORPHISME
Ils forment des territoires étendus d’ardoises, quartzites, greywacke, ainsi que leur équivalents métamorphiques.
Souvent, il y a à proximité de la kyanite, de l’andalousite, cordérite, quartz, micaschiste, et hornfels.
ARDOISES/ARGILITES/QUARTZITES/GREYWACKES/QUARTZ/MICASCHISTES/HORNFELS
Le greywacke ou flych ardoisier est un indicateur fiable de l’érosion précosse des chaines de montagne, ce sont des produits altérés datant du Dévonien, Paléozoïque, Protozoïque ou Archéen.
ARDOISES + GREYWACKE (Flych ardoisier)
Grauwacke Staatsbruch Lehesten. Flysch dans les Carpates polonaises (Beskides orientales).
Les principaux minéraux composant la gangue de dans ces dépôts est le quartz, feldspath, mica, chlorite, rutile, pyrite, arsenopyrite, tungsten, galène, chalcopyrite, sphalérite, pyrrhotite, molybdenite, bismuth, stibnite, calcite, ankérite.
En général dans ces types de dépôts aurifères, le ratio Ag/Au > 1.
Les éléments chimiques principaux composant ces types de gisements sont: Cu, Ag, Mg, Ca, Zn, Cd, B, Si, Pb, As, Sb, S, Mn, Fe.
Ces types de dépôts datent en général du Paléozoïque et sont très répandus dans le monde.
Les autres types de dépôts aurifères
Il existe dans la nature d’autres gisements pouvant contenir de l’or, c’est la cas aussi:
- des dépôts Précambrien (archéen),
- dans les terrains Silurien/Ordovicien, car cette période est est occupée par des mers anoxyques propices aux concentration chimiques, l’or et d’autres métaux vont y précipiter et se concentrer,
- dans les anciens terrains volcaniques du jurassique et du tertiaire,
- dans certains dépôts de piedmont quaternaires.
Il existe aussi existe aussi des stocks de dépôts d’or et d’argent disséminés dans les anciennes coulées volcaniques et aussi dans les roches volcano clastiques, mais aussi dans les corps éruptifs ou les stockworks. Bouchons, stocks éruptifs, dykes, siles intrusives.
Enfin, on trouve de l’or disséminé dans les roches volcano-clastiques, associées à des lits sédimentaires anciens fossilisés et pétrifiés.
Les rhyolites, andésites, basaltes et roches volcano-clastiques
Certains sites aurifères sont des zones volcaniques très anciennes, c’est le cas par exemple de la chaîne des Puys du Massif Central, de l’Auvergne, du Cantal, Massif du Cézallier, Massif de l’Aubrac, des Monts du Velay, Monts Dore. Voir la liste complète ici. Même en Bretagne, il y a eu d’anciens volcans, dont on retrouve des traces géologiques.
Toutes les anciennes roches volcaniques altérées, et subissant les processus d’érosion et de weathering, méritent une attention particulière dans la recherche de l’or.
La famille des roches volcanique est très vaste et variée:
- andésite,
- basalte,
- carbonatite,
- dacite,
- ignimbrite,
- obsidienne,
- phonolite,
- ponce,
- rhyolite,
- trachyte,
- tuf volcanique.
Ce sont essentiellement des zones d’altérations de roches volcaniques anciennes, par différents processus chimiques:
- silicification,
- séricitisation,
- épidotisation,
- argilisation,
- alunisation,
- pyritisation,
- carbonatisation,
- propylitisation.
Ces altérations affectent les roches volcaniques anciennes qui changent d’aspect et deviennent blanchis et délavés.
Tuf volcanique. Rhyolite de Löbejün près de Halle (Saale). Quartz (sombre car transparent) et feldspath (rose clair) visibles. Permien
Un échantillon d’andésite (en noir) avec des cavités remplies de zéolite. Basalte (Hérault, France)
Les endroits riches en alunite, quartz et sulfures sont des endroits prometteurs à étudier pour les prospecteurs:
QUARTZ + ALUNITE + PYRITE = ZONE AURIFERE
par extension:
QUARTZ + ALUNITE + SULFURES = ZONE AURIFERE
SULFURES: pyrite, blende, galène, chalcopyrite, arsénopyrite,…
Les roches volcaniques renferment de nombreux éléments comme par exemple: S, Ba, B, Hg, Sb, As, Pb, Zn, W, Mo, Se, Te, Ag.
Dans ces types de dépôts aurifères, le ratio Ag/Au est variable mais en général <1.
Les dépôts d’or et d’argent disséminés dans les roches volcano-clastiques et les lits sédimentaires:
- dans les roches volcaniques tuffeaux et les formations de fer dans les terrains volcaniques et sédimentaires, datant en général du Précambrien,
- par infiltrations étendues ou favorables au remplacements chimiques, en particulier les roches carbonates ou les petites carbonatées.
Il peut apparaître dans des roches de tout âge, voir même plus récents, comme par exemple dans les roches vertes de l’Archéen, dans les tuffeaux Archéens, et dans les autres roches volcano-clastiques et dans les formations de fer, dans les terrains volcaniques et sédimentaires.
Ces types de dépôts peuvent être très aurifères, et méritent une étude particulière.
Ils présentent un enrichissement métallifère: Ba, Sr, Hg, Sn, U, Mo, W, Ca, Ni pour les moins communs ; contrairement aux plus fréquents qui accumulent: Cu, Ag, Zn, Cd, B, Pb, As, Sb, Bi, Te, S.
L’or y est présent sous état natif, en particules finement divisées, mélangé souvent à des sulfures et à de l’arsenic.
Les dépôts aurifères dans le fer
Les veines de quartz et les stockwerks traversant les formations de fer, sont des endroits à privilégier.
Aussi, les endroits très oxydés, les eaux ferrugineuses, sont des endroits très intéressants à prospecter, si vous pouvez le faire.
Ils sont souvent associés à du quartz, des pyrites de la pyrrhotite et de l’arsenopyrite.
Dans les gisements de fer, l’or y est souvent présent à l’état natif, ou en portions finement divisées, ou colloïdal.
Il est aussi très présent dans les greenstone archéen.
Dans les dépôts par infiltrations étendues et remplacements chimiques:
- dans les calcaires dolomitiques,
- dans les pélites,
- dans les roches psammites,
- dans les roches carbonatées,
- dans les granites, gneiss et autre granitoïdes,
- dans des dykes,
- dans les siles porphyriques,
- dans les grès poreux oxydés et métallifères,
- dans les endroits où de déroulent des phénomènes de silification, argilification, pyritisation, et arsénopyritisation.
En général, dans ces types de dépôts, il y a enrichissement et introduction de minéralisation: Au, Ag, Hg, Ti, B, Sb As, Se, Te.
Parmi les dépôts métallifères ferreux remarquables contenant de l’or, on peut aussi citer les BIF ou gisements de fer rubanés.
Il en est de même pour les ocres, fer peroxydé, fer hydroxydé, carbonates de fer, hématites, magnétites, terres rouillées et terres rouges oxydées ou noires.
Ci-dessous: du grès du quaternaire, oxydé et très riche en fer, de couleur ocre, orange et noir, et qui est aurifère. Une fois broyé et réduit en poudre, puis lavé au pan américain, il révèle la présence de paillettes d’or.
Voici des exemples de paillettes trouvées dans ce type de roche ferrugineuse:
Or rose: présence de cuivre. Or blanc: électrum + Or: jaune fin.
Les conglomérats ou brèches aurifères
Les conglomérats et les breccia (brèches) sont en général et plus grand, et les productifs des dépôts aurifères dans la nature ; en effet ils produisent plus de 50% de la production aurifère mondiale.
Il en existe de différentes sortes, et font preuve d’une très grande diversité ; ils peuvent aussi être plus ou moins ferrugineux ou plus ou moins riches en quartz.
Un conglomérat est une roche détritique (issue de la dégradation mécanique d’autres roches sédimentaires) composée de morceaux discernables liés entre eux par un ciment naturel.
Pour être considérés comme discernables, les morceaux doivent mesurer plus de 2 mm (en dessous de cette taille, on aurait affaire à un grès et non plus à un conglomérat).
Les conglomérats sont le plus souvent de nature sédimentaire, mais ils peuvent également être volcaniques.
Parmi les conglomérats, on trouve :
- les brèches, composées de blocs anguleux ;
- les poudingues, composés de galets aux formes arrondies ;
- les tillites, qui contiennent à la fois des cailloux anguleux et des galets arrondis.
La bréchification est le processus de transformation en brèche de roches préexistantes.
Conglomérat Mio-pliocène à Moustiers-Sainte-Marie, bassin molassique de Valensole. Exemple de poudingues.
Trouver du conglomérat est un très bon signe, surtout s’il provient d’alluvions d’anciennes rivières existantes jadis, pour y faire quelques recherches pour l’or.
Si ce conglomérat contient du fer oxydé, des éléments métalliques oxydés, ou des sulfures, cela mérite une attention particulière:
CONGLOMERATS/POUDINGUES/BRECCIA + QUARTZ + OXYDES METALLIQUES = ZONE AURIFERE
CONGLOMERATS/POUDINGUES/BRECCIA + QUARTZ + SULFURES = ZONE AURIFERE
CONGLOMERATS/POUDINGUES/BRECCIA + QUARTZ + FER = ZONE AURIFERE
CONGLOMERATS/POUDINGUES/BRECCIA + QUARTZITE = ZONE AURIFERE
Les conglomérats contiennent des traces mineures de sulfures, d’arsenites, de sulfosels et d’autres minéraux, tel que l’uranite, la tucholite, la brannérite, principalement dans la matrice des conglomérats.
Les blocs composants les conglomérats sont cimentés par une pâte riche en silice, qui peut contenir:
- quartzite,
- argiles,
- oxydes métalliques,
- sulfures métalliques (pyrite, chalcopyrite, blende, galène, arsénopyrite…),
- arsénites, tellurites.
Dans les conglomérats, poudingues ou brèches, l’or peut y être présent à l’état natif, ou en forme divisées, voire très finement, et il essentiellement présent dans la matrice des conglomérats ou des quartzites.
Les dépôts sédimentaires de type conglomérats s’enrichissent et minéralisent des éléments métalliques comme: Fe, S, As, Au, Ag, mais aussi U, Th, Cu, Zn, Pb, Ni, Co, Terres rares, ainsi que le Pt.
Il est intéressant de noter qu’en règle générale, le ratio moyen Ag/Au dans les minerais aurifères de types conglomérats est autour de 8 à 10.
Ci-dessous: des spécimens de roches aurifères de type conglomérats, brèches.
Conglomérat aurifère. Conglomérat aurifère.
Minerai d’or à haute teneur (minerai d’or de qualité bonanza), dans de la breccia aurifère. Breccia (tuffisite dyke),Eday Sandston, Orphir Bay, Mainland Orkney.
Conclusion
Maintenant, c’est à vous de chercher et d’ouvrir les yeux.
L’étude des roches est très importante, pour apprendre à bien identifier et confondre celles qui sont les plus pertinentes dans la recherche de l’or.
Comme nous avons pu le voir, les roches ou gîtes aurifères sont très variés et renferment chacun des indices précis.
Ces différents indices permettent, sur le terrain, de comprendre de quels types de gisements ou de dépôts aurifères il s’agit dans le cadre de vos prospections.
Je vous recommande donc de parcourir chemins, sentiers, montagnes, rivières, avec un bon guide de poche sur les roches et les minéraux, et de faire l’inventaire des roches de votre localité.
Au delà de ce conseil, je vous invite aussi à les broyer, les réduire en poudre, et à laver cela au pan, pour savoir s’ils contiennent réellement de l’or ; c’est le seul moyen de le savoir et d’en avoir la certitude.
Des paillettes d’or trouvées au fond d’un pan. Voici le résultat final observé.
Références
Voici des documents à découvrir pour étayer et illustrer le contenu de cet article, présentés ci-après.
Vidéos
- Identifier les roches de types carbonates et d’autres minéraux avec de l’acide chlorhydrique, une vidéo du prospecteur américain 911 Mining & Prospecting: https://youtu.be/HKAgCmkLe8w
- Une vidéo de Athos Hellgoth, intitulée Les cailloux riches en or (Les conglomerats)Des cailloux datent de la préhistoire, visible ici: https://youtu.be/l2vjMVV3Ig0
- Je vous invite à découvrir les cours vidéo de géologie de 911 Mining & Prospecting, dont voici une playlist très complète et très utile: https://www.youtube.com/playlist?list=PLIk-jfYt7POjq_-6Ur4FQxR_OrCnr62pX
- Une super vidéo du prospecteur breton Athos Hellgoth et intitulée I’M LOOKING FOR GOLD IN STONES – CONGLOMERATES SANDSTONE: https://youtu.be/be7uDBZnsGo
- Une vidéo intéressante du chercheur Athos Hellgoth, intitulée Prospection Carrière – Les Terres Rouges Des belles surprises: https://youtu.be/rObbeRQPdgU
- Une vidéo du prospecteur Athos Hellgoth, intitulée La richesse des terres rouges, sur la prospection aurifère dans des terres oxydées riches en fer: https://youtu.be/dhIMx6vvuMA
- Une autre vidéo du prospecteur français Athos Hellgoth, intitulée THE BIGGEST CONGLOMERATE EVER!, une vidéo disponible ici: https://youtu.be/CRrQik49FBA
- Une autre vidéo de Athos Hellgoth, intitulée CASSER DU QUARTZ pour trouver de l’or méthodes des chercheurs d’or: https://youtu.be/mSaEk-BUnts
- Une vidéo de Athos Hellgoth sur un travail de prospection aurifère dans des terres oxydées et ferreuses, intitulée Je ramasse l’or avec une cuillère (découverte terre très oxyde avec du quartz rempli d’or): https://youtu.be/SZEKnvYKjkk
- Une très bonne video de Ask Jeff Williams qui présente différentes roches à étudier contenant de l’or ; il en fait des descriptions très complètes, intitulée ONE ROCK WILL LEAD YOU TO MASSIVE AMOUNTS OF GOLD – Gold Prospecting Geology: https://youtu.be/ch4w4__n5kc
Livres
Orpaillage et géologie:
- Je vous recommande chaudement tous les livres du spécialiste et prospecteur italien Matteo Oberto, qui sont des références dans le domaine de la recherche aurifère, ce sont des ouvrages de très grande qualité! Vous pourrez tous les trouver ici, en langue anglaise ou italienne.
- Le livre sur l’orpaillage de P. PROUST, datant de 1920, intitulé Prospection, gisements, extraction de l’or, des éditions Gauthier-Villars et Cie. Livre disponible ici.
- Le livre français édité par le BRGM et écrit par Christian GUIOLLARD, et intitulé le Guide pratique du chercheur d’or en France, cet ouvrage est une référence. Il y a un large chapitre de cours sur l’or alluvionnaire. Je vous recommande tous les livres de cet auteur qui est aussi historien des mines d’or française. Livre disponible à l’achat sur le site de la Fnac.
- L’excellent guide Larousse intitulé Quelle est cette roche? de l’auteur Tom JACKSON. Disponible ici.
- Roches et minéraux, des éditions SAEP, écrit par Hervé Jacquemin et Hervé Sider. Disponible ici.
- Le livre intitulé Rock Identification Field Guide, de Patrick Nurre, des éditions Northwest Treasures Geology, publié en 2013. Disponible ici.
- Un second livre de Patrick Nurre, intitulé Rock Identification Made Easy, des éditions Northwest Treasures Geology en 2014. Disponible ici.
- Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, de François Michel, des éditions du BRGM: https://www.amazon.fr/Roches-paysages-Reflets-lhistoire-Terre/dp/2701140811
- Le livre américain intitulé Handbook For Gold Prospectors in Washington, écrit par WAYNE S. MOEN and MARSHALL T. HUNTTING, en 1975. Lien du PDF ici: http://www.dnr.wa.gov/Publications/ger_ic57_handbook_gold_prospectors.pdf
- Un excellent document intitulé Placers and gold deposits in Arizona, rédigé en langue anglaise, écrit par MAUREEN G. JOHNSON, en 1972. Lien du PDF ici: https://pubs.usgs.gov/bul/1355/report.pdf
NB. Pour des raisons évidentes de préservation des lieux sauvages et des biotopes, je ne divulguerai pas les localisations précises de mes recherches. Car je tiens à conserver en l’état et à l’abris des curieux, des touristes, des fâcheux, de vénaux ou des mercantiles ses endroits magnifiques et magiques.
Si vous orpaillez, rebouchez vos trous! Respectez l’environnement et ne laissez aucune trace de votre passage!
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