Exploration d’une plage à galets et graviers alluvionnaires
⚠ ATTENTION! AVERTISSEMENT!
- Les frayères sont des endroits sensibles, nécessaires pour la reproduction des poissons,
- Vous NE DEVEZ SURTOUT PAS prospecter dans les frayères pendant les périodes de reproduction des poissons (préservation des truites…),
- Aussi, il faut PRESERVER les frayères, et surtout bien REBOUCHER VOS TROUS, et NE PAS transformer ces endroits en chantier de Verdun,
- Les frayères ne sont pas les endroits les plus intéressants à prospecter,
- Avant d’utiliser une rampe de lavage, il faut impérativement réaliser des TESTS D’ECHANTILLONNAGES, cela évite de creuser n’importe où et de détruire les frayères,
- Ne laissez aucune trace de votre passage, soyez délicats et respectez les frayères, si vous pouvez éviter d’y prospecter, faites le, il y a d’autres endroits plus intéressants (marmites, riffles, bedrock).
- Prenez soins des frayères, toujours, et en toutes circonstances! Ce sont des endroits essentiels au développement des poissons, de la faune et de la flore, des habitants des rivières aussi bien gros que microscopiques.
- Si vous voulez que l’orpaillage de loisir persiste, respectez ces règles, et ne soyez pas laxistes, ni irrespectueux envers la nature, vous n’êtes que des invités de ces lieux.
- Certains abrutis et imbéciles ambitieux, croyant réaliser des profits détruisent des frayères, à bon entendeurs!
- Prospectez de manière responsable, ne faites pas les gros bourrins!
Introduction
Le 19 juillet 2019, Ariège, Couserans, France.
Avec cet article, je souhaite présenter le cas particulier de l’exploration d’une frayère, dans une rivière du Couserans, en Ariège, dans les Pyrénées.
Parfois, l’or n’est pas tel qu’on l’imagine à la base, l’étude de cette frayère m’a permis de me rendre compte et de confirmer certaines hypothèses d’interactions et de réactions chimiques avec des minéraux particuliers, à savoir la galène argentifère.
Aussi, dans la localité, il faut préciser qu’il y a plusieurs dizaines d’anciennes mines de sulfures: galène argentifère, blende, pyrite, et les rivières et affluents traverses ces différentes configurations géologiques très particulières.
Certaines étaient jadis exploitées, depuis l’antiquité, à l’époque des Euskes en provenance la Afrique, des Romains en provenance de l’Italie, des Celtes en provenance du Nord,
Ces ressources minières étaient contrôlées par les peuples libres et insoumis des montagnes, qui détenaient la science et les connaissances des exploitations minières.
Ils connaissaient non seulement les gisements métallifères, mais surtout, ils savaient comment traiter les roches, affiner les substrats de manière artisanale ou semi industrielle, et ont su mettre à profit les forges pour commercialiser du fer, du plomb, de l’argent et de l’or, sur le territoire de la Gaule, et de l’Ibérie.
On peut carrément parler ici d’une « industrie minière pastorale et agraire« .
Aucun de ces conquérants Celtes ou Romains n’ont réussi à les soumettre, et d’ailleurs, ils ont créé des partenariats économiques et diplomatiques durables avec ces peuplades cachés dans les montagnes, qui ont duré des siècles.
Aussi, je voulais avoir certaines confirmations, notamment celui du rôle majeur des sulfures métalliques en tant que gisements aurifères.
Je vais vous expliquer et démontrer cela dans cet article, et vous présenter les résultats de mes recherches de cette belle journée d’été.
Auteur: Vivien Laïlle – vivien.laille@gmail.com
Contact: Mail: vivien.laille@gmail.com – Phone: +33 (0)6 95 34 35 45
SOMMAIRE:
- Introduction
- Des anciennes mines exploitées et des forges
- Le site de prospection
- Pourquoi ici?
- Matériel et méthodologie
- Matériel utilisé en prospection
- Méthodologie de travail
- Spécimens trouvés
- Conclusions
- Références
- Histoire/Archéologie
- Thèses
- Livres
Des anciennes mines exploitées et des forges
Il faut rappeler que jadis, dans les Pyrénées, surtout en Ariège, il y avait de nombreuses forges, et des mines antiques très anciennes et oubliées aujourd’hui.
Certaines étaient encore exploitées au XXème siècle et d’autre ont procuré des minerais de qualité pendant plusieurs décennies ou centaines d’années, avec plus ou moins de régularité.
La plupart de ces mines exploitaient de la Blende (Sulfure de Zinc), de la Galène argentifère (Sulfures de Plomb et d’Argent), et des gisements de Fer (hydroxydes, oxydes, sulfures).
Certaines concessions minières datent d’avant les Celtes et les Romains, les Euskes un peuple très ancien les exploitaient par exemple. Rappelons que la souche antique du peuple aquitain sont les peuples oubliés des Askes, Gaskes, Euscariens, Euskes, Volskes, ou Vaccéens.
D’ailleurs jadis, avant les influences romaines et chrétiennes, le nom des rivières et des fleuves des montagnes ariégeoises portaient le nom de ces tribus de ces peuples.
Aussi, il est essentiel de prendre en compte la présence de nombreuses forges à feu, forges à bras et de forges catalanes en Ariège, à proximité des gisements miniers prospectés, et ce durant l’Antiquité, le Moyen Âge, et à la Renaissance.
La présence de bois des forêts environnantes, à coté des gisements métallifères, procuraient aux mineurs des avantages logistiques et énergétiques indéniables, d’ailleurs cette ressource faisaient l’objet d’une gestion rigoureuse (et nécessaire).
Ces forges étaient utilisées pour raffiner, torréfier, et couler du minerais de fer, de plomb argentifère, ou de zinc, en provenance de pyrite, de galène ou de blende.
Le site de prospection
L’endroit où j’ai réalisé ma prospection aurifère est une plage de galets roulés, d’échelle centimétrique ou décimétrique, mesurant au maximum 30 à 40 cm de diamètre.
L’ensemble des galets roulés est assez uniforme.
A proximité, il y a plusieurs anciens gisements miniers oubliés, des gisements de galène argentifères. Il n’en reste à ce jour plus aucune trace, cependant, on en retrouve les mentions dans les textes anciens que j’ai pu étudier.
Même les habitants et les anciens des villages à proximité, n’en soupçonnent même pas l’existence!
Pourquoi ici?
Je détaille ici les différents arguments pour lesquels j’ai réalisé quelques tests d’échantillons et de prélèvements:
- Il y a des quartz roulés, des hématites, et du sable noir,
- La rivière est aurifère: confirmé par mes recherches et par la littérature,
- De nombreux textes anciens expliquent que ces genres d’endroits sont souvent aurifères,
- Je suis aligné avec la goldline, et en début de trainée,
- Plusieurs gisements miniers anciens et oubliés de galène argentifère,
- Présence de sulfures dans les sables observés et dans les montagnes: pyrite, chalcopyrite, galène, blende, arsenopyrite,
- Présence de schistes noir de type ardoises à feuilles fines,
- La plage à galets joue un rôle de moquette, il permet par les flux d’eau successifs pendant les crues, de brasser naturellement les sables légers des sables plus lourd, qui auront tendance à se concentrer et à s’accumuler et descendre vers le bedrock de roche ou d’argile.
- Présence de végétaux, plantes, mousses et racines: les activités biologiques et bactériennes jouent un rôle majeur dans les complexes Thio.
- Il y a dans la localité: conglomérats, grès oxydés, argiles sableuses, roches ignées altérées, roches métamorphiques altérées.
Matériel et méthodologie
Matériel utilisé en prospection
Pour l’accomplissement de cette étude, j’ai utilisé très peu de matériel, ne voulant pas m’encombrer sur le terrain, vous souhaite en effet me concentrer sur les échantillonnages.
J’ai utilisé:
- Grosse et petite cuillères,
- Marteau de géologue,
- Une raclette de potager,
- Une mini pèle,
- Un pan américain classique vert, lavé et propre,
- Un tamis,
- Une pipette,
- Un flacon propre pour récolter les sables noirs,
- Un mini pan noir d’observation, lavé et propre,
- Un microscope binoculaire pour analyser les sables noirs et les ausculter.
Le tout peut être rangé dans un petit sac à dos, c’est une configuration légère, facile à transporter.
Pour le lavage, je suis un adepte des bassines, je n’aime pas laver dans la rivière directement, dans la mesure du possible, j’apporte toujours une bassine avec moi ou un grand pan comme récipient.
Méthodologie de travail
J’ai creusé 2 trous sur 40 cm de profondeur, et j’ai lavé tous les substrats récolté, afin d’en récupérer, via plusieurs pans successifs, les concentrés de sables noirs.
J’ai délicatement débourbé les sables avec mon tamis, afin de bien décoller et lavé les glaises et les argiles.
Les blocs les plus gros et collants ont aussi été lavés individuellement.
Les graviers, galets et rochers roulés sont mis de coté, afin de reboucher le trou avec leur contenu originel. Idem pour les produits des lavages, ils sont remis en place dans le trou d’origine.
Les lavages successifs ont été réalisés dans une bassine remplie d’eau, je n’aime pas laver directement dans la rivière, à cause de mon handicap, mais aussi pour mon dos et mes reins.
La bassine a l’avantage de conserver tous les substrats lavés, afin de les remettre en place dans le trou creusé à la fin pendant l’opération du rebouchage.
Reboucher vos trous ce n’est pas un conseil, ni une recommandation, c’est OBLIGATOIRE!!! Sinon, restez chez vous, ne prospectez pas!
Spécimens trouvés
A ma grande surprise, les inspections des concentrés des sables noirs, ont révélé la présence de spécimens de paillettes d’or très particuliers, au niveau minéralogique.
Ci-dessous: une belle photo de famille de paillettes d’or gris de l’Ariège (électrum), qui permet de donner quelques interprétations utiles et intéressantes, que je vais détailler.
Ci-dessous: des magnifiques spécimens de paillettes d’or cristallisé dendritique electrum, parmi lesquels on voit très bien les nucléus originels, et la progression des couches successives d’or/argent qui rayonnent de l’intérieur vers l’extérieur. Je suis très heureux de ces trouvailles très particulières. Certains spécimens ont des formes spectaculaires: lame, couteau, épée, drapé ; la nature est une vraie artiste!
Conclusions
Cette étude m’a permis de comprendre le lien entre l’or et les gisements de sulfures métallifère, et notamment idans ce cas précis, la galène argentifère.
De magnifiques spécimens d’or de type électrum, cristallisé et dendritique, me réconforte dans l’idée que les complexes Thio- sont beaucoup à l’oeuvre dans la chimie des solutions aqueuses au sein de la rivière, grâce entre autre aux bactéries et aux plantes.
Ce qui m’interpelle aussi, c’est la proportion des paillettes d’or gris électrum, par rapport aux paillettes d’or de couleur jaune.
Je pense que cela est due à la nature des roches des gisements à proximité, riches en galène argentifère, car en effet, d’où pourrait provenir l’argent métallique, si ce n’est que dans la galène?
Aussi les spécimens découverts ne sont pas roulés, aplati , ni arrondis, ni en forme de flaques, je pense donc que soit il a été formé en place, soit il provient de proximité immédiate.
Moi je pense que ce type d’or particulier est un bébé or précipité, grandissant, et en croissance.
Il aurait été précipité, suite à mobilisation, en provenance des gisements de sulfures métalliques plus en amont dans les montagnes, et composés d’une grande présence de produits sulfurés tel que:pyrite, chalcopyrite, blende, galène, arsénopyrite.
L’or et l’agent sont présents dans ces sulfures, invisibles et disséminés ; des roches qui vont faire à l’avenir l’objet de mes investigations.
Références
Je vous partage l’ensemble des documents et thèses qui m’ont inspiré pour la rédaction de cet article et pour effectuer mes recherches de prospections aurifères ce jour là.
Histoire/Archéologie
- Premier mémoire sur l’or retiré de l’Ariège, de DIETRICH (DE) Baron, des éditions Lacour Rediviva. Disponible ici.
- Ariège – Pyrénées MUSSY (M.), 1864 – Gîtes métalliques du Saint-Gironnais, Pages 80, 81, 82,83, disponible ici.
- Les ressources minérales de l’Ariège de M. MUSSY, 1ère et 2ème partie, disponibles ici et ici.
- Au Pays des Hommes et du Fer, le livre intitulé Richesses et exploitations minières en Ariège, Tome 1 et Tome 2, du géologue Henri Tabarant. Il sont devenus introuvables.
- Etudes historiques sur l’ancien pays de Foix et le Couserans, de Adolphe Garrigou, 1856, des éditions Lacour Rediviva. Disponible ici.
- Etudes historiques sur l’ancien pays de Foix et le Couserans limites de l’ancienne Aquitaine et de la Province Romaine du temps de Jules César, de Adolphe Garrigou, 1856, des éditions Lacour Rediviva. Disponible ici.
- Vallées ariégeoises avant l’invasion romaine, de Adolphe Garrigou, 1856, des éditions Lacour Rediviva. Disponible ici.
- Le gisement et le traitement direct des minerais de fer dans les Pyrénées & l’Ariège (Ed 1843), Hachette Livre, BNF, de Jules François.
- Dans les cavernes des Pyrénées ariégeoises, par F. Garrigou, de Tarascon (Ariège) et H. Filhol, des éditions Lacour/Rediviva, en 1998: http://www.editions-lacour.com/
- La mine de cuivre gallo-romaine du Goutil, à la Bastide-de-Sérou (Ariège), par Jean-Emmanuel Guilbaut, en 1981: https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1981_num_39_1_1826
- Les mines de plomb argentifère et zinc d’Aulus-les-bains (Ariège), de Claude Dubois: https://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_1999_num_17_1_928
Thèses
- Geochemistry of gold in the weathering cycle, par Hubert W. Lakin, Gary C. Curtin et Arthur E. Hubert, du Geological Survey Bulletin 1330, publié en 1974: https://pubs.usgs.gov/bul/1330/report.pdf (en version PDF).
- The effect of thiosulfate-oxydizing bacteria on the stability of the gold-thiosulfate complex, par Maggy F. Lengke et Gordon Southam, publié par le Department of Sciences, University of Western Ontario, Canada, publié en 2004: https://www.researchgate.net/publication/222679505_The_effect_of_thiosulfate-oxidizing_bacteria_on_the_stability_of_the_gold-thiosulfate_complex (Sur Researchgate.net)
- Les anciennes mines de plomb argentifère de l’Ariège, par Claude Dubois, publié en 1997: https://www.persee.fr/doc/palla_0031-0387_1997_num_46_1_1445 (Sur Persee.fr)
- Mesozoic vein-type Pb-Zn mineralization ine the Pyrennees: lead isotopic and fluid inclision evidence from the Les Argentières and Lacore deposits, écrit par Marguerite Munoz, Sandrine Baron, Adrien Boucher et didier Béziat, publié en 2015 par GEOSCIENCE dans ELSEVIER: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S163107131500098X
- Les principaux niveaux minéralisés (Zn, Pb, Cu, Ba) du Paléozoïque des Pyrénées centrales: éléments de synthèse, par Georges Pouit, Christian Boucquet et Jean-Pierre Bois, en 1979 par le BRGM.
- Arrens Zn (Pb), Ba Devonian deposit, Pyrénées, France: an exhalative-sedimentary-type deposit similar to Meggen, par G. Pouit & J.-P. Bois, en 1986: https://link.springer.com/article/10.1007/BF00199798
- Place des métaux stratégiques dans l’histoire hercynienne des Pyrénées: l’exemple du dôme de Bossost (Haute-Garonne), par Alexandre Cugerone en 2016: http://rgf.brgm.fr/sites/default/files/upload/documents/production-scientifique/Masters/rgf_amipyr2015_ma1_memoire_cugerone.pdf
- Revalorisation du potentiel minier français Revue et cartographie prédictive pour W, Au et Ge dans les Pyrénées, par le BRGM en 2016: http://www.mineralinfo.fr/sites/default/files/upload/documents/Rapports_BRGM/revue_et_cartographie_predictive_pour_w_au_et_ge_dans_les_pyrenees.pdf
- Les minéralisations ZN-Pb exhaltives sédimentaires de Bentaillou et de l’anticlinorium paléozoïque de Bosost (Pyrénées ariégeoises, France), par Georges Pouit, publié en 1986.
- Les minéraux en trace de Ni-Co, Sn, Ge-Ga, Pb-Sb, Ag et Au témoins de l’évolution de l’hydrothemalisme de l’Ordovicien au Dévonien dans les minéralisations zincifères des Pyrénées Centrales, par Elisabeth Oudin, Georges Pouit, Francis Tollon, en 1988: https://www.persee.fr/doc/bulmi_0180-9210_1988_num_111_1_8070
- Note sur le gisement de zinc et plomb de la concession de Sentein et Saint-Lary (Ariège), par Jean Lougnon, publié en 1954 par le BRGGM.
- La minéralisation des Pyrénées Centrales par E. Oudin, rapport du BRGM publié en 1982: http://infoterre.brgm.fr/rapports/82-SGN-189-MGA.pdf
- Inventaire et typologie des minéralisations du Paléozoïque des Pyrénées (Zone Nord et Est de Bassies – France) par G. Pouit, publié par le BRGM en 1982: http://infoterre.brgm.fr/rapports/82-SGN-668-GMX.pdf
- PDF: Une thèse sur les formes de l’or intitulée Placer Gold Microchemical Characterization And Shape Analysis Applied As An Exploration Tool In Western Yukon (Caractérisation microchimique et analyse des formes de l’or utilisée comme outil d’exploration dans l’ouest du Yukon), du chercheur Timothy Michael Wrighton et datant de 2009, en langue anglaise, un document qui m’a aussi inspiré pour la rédaction de cet article. Lien ici: https://www.collectionscanada.gc.ca/obj/thesescanada/vol2/BVAU/TC-BVAU-44513.pdf
- PDF: Une autre thèse intitulée CLASSIFICATION AND INTERPRETATION OF THE SHAPES AND SURFACE TEXTURES OF GQLD GRAINS FROM TILL (Classification et interpetation des formes et des textures des grains d’or provenant du till),du chercheur canadien R.N.W. DILABIO, en langue anglaise. Lien ici: http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/36213.pdf
Livres
- Le livre français édité par le BNF, écrit par Christian Guiollard, et intitulé le Guide pratique du chercheur d’or en France, cet ouvrage est le minimum requis. Il y a un large chapitre de cours sur l’or alluvionnaire. Disponible sur le site de la Fnac.
- Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, de François Michel, des éditions du BRGM: https://www.amazon.fr/Roches-paysages-Reflets-lhistoire-Terre/dp/2701140811
- Le livre américain intitulé Handbook For Gold Prospectors in Washington, écrit par WAYNE S. MOEN and MARSHALL T. HUNTTING, en 1975. Lien du PDF ici: http://www.dnr.wa.gov/Publications/ger_ic57_handbook_gold_prospectors.pdf
- Un excellent document intitulé Placers and gold déposits in Arizona, rédigé en langue anglaise, écrit par MAUREEN G. JOHNSON, en 1972. Lien du PDF ici: https://pubs.usgs.gov/bul/1355/report.pdf
- Je vous recommande aussi la lecture attentive du livre sur l’orpaillage de P. Proust, datant de 1920, intitulé Prospection, gisements, extraction de l’or, des éditions Gauthier-Villars et Cie. Livre disponible ici.
NB. Pour des raisons évidentes de préservation des lieux sauvages et des biotopes, je ne divulguerai pas les localisations précises de mes recherches. Car je tiens à conserver en l’état et à l’abris des curieux, des touristes, des fâcheux, de vénaux ou des mercantiles ces endroits magnifiques et magiques.
Si vous orpaillez, rebouchez vos trous! Ne laissez aucune trace visible de votre passage!
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