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Prospection aurifère : apprendre à lire un flux et à lire une rivière

CET ARTICLE EST EN COURS DE REDACTION ET DE FINITION !

Bonjour les amis, j’espère que vous allez bien et que vous avez la santé. Surtout ne lâchez rien !

Voici un nouvel article, que je désirais rédiger depuis très longtemps, et cette fois-ci, j’ai pris le temps de soigneusement l’étayer dans le but d’essayer d’en faire une source de documentation fiable, utile et de référence.

Dans cet article, je vais tenter de vous expliquer les bases pour apprendre à lire un flux d’eau et à lire une rivière, dans le cadre de vos futures recherches et prospections aurifères ; en effet, les chercheurs d’or et les prospecteurs d’or ne cherchent pas n’importe où.

L’or est très souvent capricieux, parfois tous les indices sont réunis (configuration des lieux, bedrock accessible, sables noirs, quartz, fer, plomb,…) et pourtant il n’y a rien au fond du pan ; d’autres fois, seuls certains indices sont visibles, et il va y avoir des grains et des paillettes d’or au fond du pan...

Parfois, l’expérience et l’intuition, au-delà du savoir-faire technique, vont tendre à suggérer que l’on va trouver de l’or à coup sûr, on le sent bien, mais finalement les résultats ne sont pas là, cela peut rendre cet exercice frustrant et décevant. Il ne faut pas se décourrager pour autant.

Devons-nous rappeler que même les prospecteurs et les chercheurs d’or les plus talentueux et chevronnés ne font pas mouche systématiquement ?! L’or est un métal rare et précieux, difficile à révéler, c’est la raison pour laquelle il faut composer avec ses caprices. Il faut être patient, opiniâtre, accepter l’échec, persévérer.

Autant tenter de mettre un maximum de chances de notre côté, d’un point de vue statistique, d’un point de vue empirique, d’un point de vue physique, dans le but d’identifier et de confirmer la présence de grains et de paillettes d’or en certains endroits aurifères.

D’un point de vue purement statistique, un résultat positif à l’or est aussi important qu’un résultat négatif, au niveau de la quantification et du lavage des échantillons et des prélèvements ; ce qui fera la différence, c’est de comprendre pourquoi en analysant et en interprétant les résultats obtenus.

L’art de la prospection aurifère ou de la recherche de l’or peut pour certain paraître mystérieux et druidique, mais il n’en est rien !

Chercher de l’or, c’est avant tout savoir prendre le temps de l’introspection pour observer la Nature et l’environnement qui nous entoure.

C’est aussi un gros travail de recherches documentaires au préalable ; c’est un travail d’études, d’analyses, de logiques, de déductions, un vrai travail de détective !

La première chose à faire, c’est de vous asseoir, de vous poser tranquillement, et de respirer bien profondément, vous devez être contemplatif.

Écoutez et contemplez l’eau de la rivière, regardez les arbres, la lumière du soleil filtrée à travers les feuilles, observez roches et galets, prenez le temps de ressentir la Nature qui vous englobe, c’est une forme de méditation.

Il vous faut éveiller vos sens, regarder au lieu de voir, exercer votre œil et votre sens de l’observation ; et aussi être imaginatif et développer votre sens de la projection.

Mais par dessus tout, il faut oser, faire des tests, des prélèvements et développer l’expérimentation, parce que la recherche de l’or, c’est de la Science.

Ressentez la puissante Force des intéractions dans l’Eau, dans la Roche, dans le Végétal, dans l’Atmosphère, respectez le caractère changeant des Cycles de la Nature et du Monde du Vivant qui façonnent votre environnement, parce que tout est lié et tout est imbriqué.

L’or fait parti d’un tout, dans des cycles d’échanges interdépendants et perpétuels soumis aux lois de l’Univers. C’est la bonne occasion pour reconsidérer votre place d’existence éphémère dans l’infiniement grand et dans l’infiniement petit, en toute humilité et dans le respect de la Nature.

SOMMAIRE : Prospection aurifère : apprendre à lire un flux et à lire une rivière

Introduction

L’or dans la Nature est un élément chimique et un métal qui est très mobile et très mobilisable, il a la faculté de parcourir de très longues distances, il a la capacité de prendre diverses formes dans notre environnement :

  • tantôt à l’état solide et observable (paillettes, grains, pépites, nanoparticules d’or),
  • tantôt à l’état chimique et ionique sous la forme de complexes chimiques ou organiques aurifères, dans ce cas invisible.

L’or a la réputation d’être inaltérable mais dans la réalité, il n’en est rien car sous certaines conditions et environnements bio-physico-chimiques, il a la faculté d’être dissoud sous la forme de complexes ioniques chimiques ou bio-chimiques, assimilables par les plantes, les végétaux, les arbres, les bactéries et les micro-organismes.

La première chose à faire, c’est de comprendre certains mécanismes sur les caractéristiques physico-chimiques de l’or, ainsi que de comprendre des différents types de gisements aurifères et leurs caractéristiques respectives.

Pas besoin, forcément, d’être un expert en géologie ou en minéralogie (même si cela est un plus et aide beaucoup bien entendu) ; des approches empiriques et expérimentales sont largement suffisantes et peuvent être bénéfiques dans le cadre d’une prospection aurifère épanouie sur le long terme.

Pourquoi ? Parce que si vous basez vos recherches sur la logique, sur l’observation, sur l’expérience, la quantification et l’analyse des résultats obtenus de manière rigoureuses, vous trouverez des nouveaux endroits aurifères lors de vos explorations et vos efforts seront récompensés.

L’expérience et la pratique feront le reste !

L’orpaillage est une démarche scientifique passionnée, empirique, à la portée de tous.

Pas besoin d’avoir un doctorat ou un diplôme en physique nucléaire ni d’être expert en astophysique pour s’amuser et faire concrêtement des belles découvertes de grains et de paillettes d’or.

C’est une activité qui n’est pas disciminatoire, elle est universelle, et n’importe quelle personne motivée et curieuse peut s’y épanouir, cette pratique n’est aucunement associée à une élite.

C’est un sport physique et intellectuel, une passion, une Science. Vous devrez développer quelques qualités : la curiosité, l’expérimentation, la patience, le questionnement, la quête de la Vérité. Et de ce fait, vous connaitrez finalement des Secrets de la Nature que peu de personnes connaissent, et cela est un privilège.

Si vous avez le cœur à chercher de l’or, vous devez toutefois comprendre son fonctionnement, comprendre ses habitudes, ses aspirations, ses origines et son histoire ; cela vous aidera considérablement par la suite.

Même si pour cela vous devrez vous documenter un peu, lire un peu, faire quelques efforts d’assimilation de cours théoriques ; il est essentiel d’avoir au préalable quelques notions de base pour comprendre les comportements de l’or.

Mais bien sûr, bien que recommandé, vous n’y êtes pas obligé ! Si vous êtes plus dans le sens pratique et aventureux, alors allez-y ! Foncez ! Cela fonctionne aussi, cela dépend des caractères de chacun, et il faut respecter cela.

Je vous invite donc à consulter et à lire les articles suivants :

Notez que la plupart des meilleurs ouvrages à ce sujet sont rédigés en langue anglaise, y compris les thèses et les publications scientifiques.

Mais votre fidèle et dévoué serviteur a pris le soin de les traduire, les reformuler, les regrouper, les étayer, les illustrer, et de résumer ces connaissances, avec une grande patience et le plus grand soin possible, pour les vulgariser et les publier en langue française, accessible au plus grand nombre.

Donc, après La grande question sur la vie, l’Univers et le reste, dont la réponse ultime donnée par le super-ordinateur Pensées profondes est le nombre 42, l’objet de cet article est de répondre aux questions sur :

  • Comment savoir lire un flux d’eau et à apprendre lire une rivière, dans le cadre de vos recherches de sites de prospections aurifères ?

Avant de commencer : faites des recherches documentaires

Certes vous pourriez vous lancer corps et âme, foncer tête baissée avec votre matériel de prospection aurifères, votre sac à dos, votre batée, pan ou sluice, directement dans n’importe quelle rivière, et retourner tous les endroits en lavant frénétiquement des quantités de substrats, graviers et sables…

Tout d’abord, posez-vous les questions suivantes :

  • Est ce que la rivière que je prospecte a déjà fait l’objet de recherches aurifères par le passé, existe t’il des lieux connus identifiés ?
  • Est ce que la géologie, les types de roches sont propices à la découverte d’or dans cette rivière ?
  • Est ce que cette rivière a des références historiques à ce sujet ? Des orpailleurs connus référencés ?

Pour tenter de répondre à ces questions essentielles, il faut bien comprendre qu’il existe des archives, des publications anciennes, des textes, des articles de presse, des revues scientifiques utiles, et des auteurs qui par le passé ont procédé à des recherches, et qui ont livré leurs témoignages.

C’est la raison pour laquelle, cela n’est pas une perte de temps que de faire des recherches sur internet, dans les archives nationales, dans le cadastre, dans les bibliothèques,… dans le but d’obtenir quelques éléments de réponses à ce sujet.

Internet est déjà un outil fabuleux pour obtenir un maximum d’informations accessibles et utiles, qui peuvent être des aides précieuses pour définir des axes d’endroits précis dans lesquels prospecter l’or.

Je vous présente ci-dessous un résumé de ma méthodologie de recherches documentaires dans le but de réaliser des explorations de prospections aurifères :

  • 1. Référencer la littérature ancienne, des anciennes archives et publication sur votre localité, pour savoir si c’est une zone aurifère répertoriée, des anciens témoignages, articles, presse, publications.
  • 2. Référencer les toponymes, hydronymes, oronymes avec des préfixes ou des suffixes selon les traditions minières ou aurifères.
  • 3. Décortiquer et éplucher les données géologiques, publications scientifiques et thèses d’historiens, de géologues, de minéralogistes, d’archéologues, notamment grâce aux données et publications du BRGM.
  • 4. Faire un inventaire des données cartographiques, notamment via le BRGM, lire, analyser des cartes anciennes et récentes.
  • 5. Effectuer des repérages sur site, trouver des moyens d’accès, identifier la morphologie et les configurations des lieux des futurs sites de prospections aurifères.
  • 6. Faire des observations des rivières, surtout en périodes de crues, le niveau de l’eau haut, pour apprendre à lire la rivière, et identifier, repérer les zones intéressantes et prometteuses.
  • 7. Faire une campagne de prises d’échantillonnages et de quantifications des grains et des paillettes d’or, de manière rigoureuse et géolocalisée.
  • 8. Cartographier les résultats obtenus des échantillons et des quantifications, faire une base de données, et tenir un journal de prospection aurifère manuscrit. Faire des statistiques et des interprétations, pour comprendre pourquoi et comment cela est possible.
  • 9. Affiner et identifier les meilleurs endroits vraiment positifs à l’or et dotés d’intérêts ; exploiter ces endroits en priorité.
Une méthodologie de prospection aurifère pour trouver de l’or – Cours d’orpaillage – Goldsnoop.com

Ci-dessous, les ressources, sites web, outils et logiciels que j’utilise dans le cadre de mes recherches de prospections aurifères ou d’orpaillage, pour la France Métropolitaine et les DOM-TOM :

Archives, littérature, articles, presse, publications anciennes, thèses scientifiques

N’hésitez pas à aller rendre visite et consulter les archives nationales de votre département ou région, pour avoir accès à des documents et des données utiles et exploitablkes en dehors de l’internet.

La recherche documentaire est un travail de patience et de longue durée, mais qui paye toujours !

Météo, sécurité, vigilance crues

Ne négligez pas votre sécurité et celle de ceux qui vous accompagnent sur le terrain ! Certaines rivières peuvent être très dangereuses et ne négligez pas cela !

Cartes, cartographie, cadastre, vues aériennes et vues satellites, LIDAR

Données géologiques (BRGM,…)

Le BRGM, au delà des cartes géologiques, renferme de nombreuses publications scientifiques, études et thèses, rapports publics sur le terrain, qui sont des sources précieuses pour nos recherches. Les publications scientifiques du BRGM sont accessibles en ligne, sur la plateforme d’archives ouvertes HAL-BRGM.

Toponymie, oronymie, hydronymie

Archives orpaillage, lieux aurifères confirmés

Je complèterai cette liste au fur et à mesure ; si vous avez des références de sites web ou applications à partager, svp faites le moi savoir par email à : vivien.laille@gmail.com.

L’or est un métal lourd et dense

Pour comprendre les lois physiques qui gouvernent la formation de placiers aurifères dans nos rivières, il est essentiel de prendre en compte certaines propriété physiques de l’Or en tant que métal et élément chimique.

Chercher et identifier les indices : quartz, fer, plomb, hématites

Observer la rivière en crue

Observer la vitesse de l’eau et les zones de turbulences

Observer la pente de la rivière et l’écartement des berges

Observer la vitesse de l’eau et les zones de turbulences

Raisonner en imaginant ou observant la rivière en crue

Le concept de la goldline : la ligne de l’or

Je vous invite à lire l’article suivant :

Les méandres intérieurs de rivière et les tresses

Les méandres

Les tresses

Chercher et identifier le bedrock rocheux ou d’argile

Chercher et identifier les dépôts d’or des crues sur le bedrock

Chercher et identifier le bedrock de roche ou d’argile

Chercher et identifier les pièges à or dans le bedrock (gold traps)

Les crevasses, failles, rifles et interstices dans le bedrock

Dans les racines et touffes végétales dans/sur le bedrock

Les marmites dans le bedrock

Les obstacles au flux de l’eau

Les obstacles : les gros blocs

Les obstacles : les barrages

Les obstacles : les arbres, souches et arbres couchés

Repérer les chenaux de crues

Les tourbillons d’aspiration

Les « tourbillons bouillants » à la base des chutes d’eau

Les chaos de très gros blocs dans la rivière

Les dépôts de barre et les frayères

Conclusion

À vous maintenant de faire les efforts nécessaires pour chercher et pour explorer, identifier des nouveaux placiers et des nouveaux endroits aurifères.

Ne laissez personne vous dicter votre conduite, seule l’expérimentation et l’échantillonnage des substrats aurifères lavés vous permettront d’avoir l’assurance et la certitude de la présence ou non de grains et de paillettes d’or en certains endroits précis ou configurations de la rivière.

Ce sont les résultats qui comptent.

Méfiez-vous des gens qui disent : là-bas, je n’ai rien trouvé, il n’y a rien !

S’il vous plait, ne demandez pas aux prospecteurs d’or expérimentés des coordonnées GPS de lieux où des spots aurifères, dont les découvertes et les identifications leur ont demandé du temps, de l’opiniâtreté et beaucoup d’énergie et d’efforts, faites vos recherches et vos découvertes par vous-même !

Vous n’ en serez que plus heureux et plus fiers de vos accomplissements !

La découverte de lieux aurifères confirmés demande de la patience, et c’est le fruit de beaucoup d’échecs, c’est la somme des expérimentations et la pertinence des analyses de vos résultats qui feront de vous un chercheur d’or heureux et satisfait.

N’oubliez jamais que l’or est parfois capricieux, et qu’un résultat négatif est aussi important qu’un résultat positif. Il faut surtout chercher à comprendre pourquoi… Comment se fait-il que je trouve de l’or ici, et pas là-bas ?

Je vous souhaite à tous des bonnes recherches et des bonnes cueillettes ! La prospection aurifère est avant tout un sport, une passion, un moyen de vivre des aventures en pleine Nature, et de s’évader ; ne vous mettez pas une pression d’enfer sur vos résultats. Tout cela est un jeu, un hobby.

Les seuls qui s’enrichissent dans la recherche de l’or, ce sont les vendeurs de matériel de prospection et les vendeurs de pelles, ne l’oubliez jamais !

Prenez soin de vous mes amis, et surtout ne lâchez rien ! Vivez pleinement votre passion ! BANZAÏ !

Références externes

Web

Vidéos

Livres

Articles et publications

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